J'aime la photographie urbaine. Pourquoi? Tout simplement pour tout ce qu'elle peut nous offrir.
Je suis née à Montréal, j'y ai grandi, et j'y ai passé presque toute ma vie, sauf quelques années à Laval, une autre ville que j'aime bien. Je connais bien le Plateau pour y avoir passé près d'une trentaine d'années. Le Plateau d'aujourd'hui n'a rien à avoir avec le Plateau de mon enfance, même si j'aime bien y déambuler pour fréquenter ses restos chic et sa vie de bohème. Ma douce elle a un attachement particulier pour Rosemont, le quartier qui l'a vu grandir. C'est d'ailleurs dans ce quartier que je l'ai cottoyé pour la première fois. J'avais eu un coup de coeur pour cette fille assise en avant de moi au secondaire. La vie a fait que par hasard, on se retrouve 20 ans plus tard sans se reconnaître via internet.
Donc, comme je vous le disais, j'aime ma ville, mais l'appel de la campagne se fait aussi ressentir en moi. Un future 450? Sûrement. Mais pas trop loin de ma ville natale pour que je puisse y revenir aussi souvent que je le veuille.
Ce soir, je donnais un cours photo sur les bases de la photographie. Temps d'expositions, ouvertures, les différents iso, l'effet de netteté ou de flou qu'offrent les différentes ouvertures de diaphragme etc.. Par la suite, un peut de pratique pour mettre en relief tout ce nouveau savoir. Mais depuis une semaine, une chose me chicotte. Qu'es-ce qui peut bien se passer dans le ciel? Quels sont toutes ces lumières qui se promènent? Ce soir nous avons donc décidé d'aller à la chasse au faisceaux lumineux. En fait, je savais où étaient ces faisceaux, mais je n'étais pas aller déambuler tout près avec du vrai matériel photo. J'ai donc décidé d'ammener mon élève sur place afin de faire des images différentes, de voir ce qu'avait à m'offrir ces super phares si puissant que seul les nuages peuvent stopper. Ces phares que nous pouvions télécommander à l'aide d'un "joystick" géant et déplacer dans le ciel ces points lumineux. Innutile de vous dire que l'envie de m'emparrer d'un de ces jouets de luxe ne s'est pas fait attendre. J'ai donc empoigner un de ces manches à ballet et j'ai fais danser cette lampe torche format géant dans le ciel que je pouvait pour la première fois atteindre du à une manoeuvre de ma part. Et hop, on tourne, on descend, on remonte, 360 degré et on plonge.....
Les activités urbaines m'allument particulièrement. Ça doit expliquer en partie pourquoi j'aime y ammener mes couples de mariés. Toute cette riche architecture que Montréal à a offrire. Ces rues annimés, les gens qui y vivent et se déplacent. La ville à un poulx, on peut le sentir au travers des images qu'elle offre de capturer.
Ceci dit, ne vous inquiétez pas, je ne carbure pas qu'à mon "urbanité". J'aime la campagne, les petites villes et les villages, et bien sûr, je sait y faire de la belles photos. Mais ce soir, j'avais envie de communiquer mon attachement à la ville qui m'a vu grandire, car je sait qu'un jour, l'appel de la vie paisible et tranquille m'attirera hors de cette île.
Je partage donc avec vous ce soir, chère clients, futur clients, ami(e)s et lecteurs, les pensées qui trottent dans ma tête. Je suis née gémeaux, et en moi deux personnes sommeillent. Ce soir, la partie de moi qui s'exprime, c'est l'urbain, ce type sympathique et farfelu qui aime bien faire sourire en fesant autrement que de dire "dites cheeezzeee". ;-)
Dominique De Mari photographe
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